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  • : Le blog de syndicat cgt chpc
  • : Blog d'informations et de communications du Syndicat CGT du Centre Hospitalier Public du Cotentin (sites de Cherbourg -Octeville et de Valognes, département de la Manche)
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Humour

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 14:05

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  • NOTRE DESSIN HUMORISTIQUE : Attention ! Plante Carnivore !
  • EDITORIAL : ça m’énerve…
  • Climat social tendu : la responsabilité du gouvernement est totale
  • HUMOUR : Communication - Procédures – Hiérarchie : Pour une vie professionnelle réussie :  méditez ces 3 leçons !
  • Petit dictionnaire de traduction de langage entre la direction et la CGT
  • LES BREVES
  • Chanson : « Que c’est beau le boulot !» d’après Jean FERRAT (Que c’est beau la vie !)
  • Déclaration des IADE lue devant le Conseil d’Administration le 1ier avril dernier.

EDITORIAL : ça m’énerve…

 

RESTRUCTURATIONS,  REMISE en CAUSE des ACQUIS, CONDITIONS de TRAVAIL DEPLORABLES, … CA M'ENERVE !

 

Après la journée du 23 mars sur les salaires, l’emploi et les retraites, nous devons continuer à nous battre pour stopper le plan de rigueur qui nous attaque directement mais aussi met en péril l’avenir de l’hôpital public et l’accessibilité aux soins pour tous.

 

Ä  Le non remplacement des postes et les suppressions d'emplois                    CA M’ENERVE

Ä  La précarité, les collègues qui restent trop longtemps contractuels  CA M’ENERVE

Ä  Revenir sur les repos                                                                                        CA M’ENERVE

Ä  La fermeture des lits, la fermeture des unités …                                           CA M’ENERVE

Ä  La remise en cause des acquis  pour raisons d’économies                             CA M’ENERVE

Ä  L’individualisme, le salaire au mérite                                                              CA M’ENERVE

Ä  L’autoritarisme   exacerbé                                                                               CA M’ENERVE

Ä  Le manque de respect, le manque de considération                                       CA M’ENERVE

Ä  L’absence de concertation véritable et sincère                                               CA M’ENERVE

Ä  La restructuration des services techniques, économiques et généraux        CA M’ENERVE

Ä  Augmenter les délais de rendez-vous par manque de moyens                       CA M’ENERVE

Ä  Etre mal payé(e)                                                                                                CA M’ENERVE

Ä  Des conditions de travail de plus en plus dégradées                                      CA M’ENERVE

Ä  La polyvalence et la mobilité  pour palier aux absences                                 CA M’ENERVE

Ä  La remise en cause du temps partiel choisi à 80% et 90%                            CA M’ENERVE

Ä  Ne pas avoir mes congés annuels avec mes enfants et mon conjoint            CA M’ENERVE

Ä  Moins de vie personnelle et familiale à cause du boulot                                CA M’ENERVE

Ä  En faire toujours plus et ne pas être respecté(e)                                            CA M’ENERVE

Ä  La T2A, Les Plans de Retour à l’Equilibre, les restrictions…                       CA M’ENERVE

Ä  La casse de l’hôpital public et des services publics                                        CA M’ENERVE

Ä  Le chantage à la retraite                                                                                   CA M'ENERVE

Ä  La mise en place obligatoire des ordres professionnels                                 CA M’ENERVE

Ä   La remise en cause de la reconnaissance de la pénibilité                            CA M'ENERVE

 Ä La  souffrance au travail                                                                                   CA M’ENERVE

Ä  La non consultation préalables des instances                                                 CA M'ENERVE

Ä  La non communication des documents dans les instances                              CA M’ENERVE

Ä  La non prise en compte  du droit d’expression sur la souffrance                   CA M’ENERVE

Ä  La maladie, l’invalidité, la mort à cause du travail                                         CA M'ENERVE

Ä  15 jours pour avoir une prise en charge psychologique après un drame       CA M'ENERVE

 

ETC… ETC...CA M'ENERVE…CA M'ENERVE…ALORS ON Y VA TOUS…!!!

 

Il FAUT QUE LA DIRECTION ENTENDE NOS REVENDICATIONS…ET QU’ELLE LES TRANSMETTE AU MINISTERE !

 

Climat social tendu : La responsabilité gouvernementale est totale !

(Par le Collectif des Directeurs UFMICT CGT)

 

La loi » Hôpital, Patients, Santé, Territoires » et les contraintes budgétaires ont des concrétisations dramatiques mais hélas prévisibles dans le secteur sanitaire, social et médico-social et en particulier de l’APHP. L’opposition claire et déterminée de la CGT à ces choix essentiellement guidés par des logiques d’économies et non par des objectifs de santé publique est plus que jamais confortée.

Le plan stratégique de l’APHP imposé sans dialogue social en est une illustration.

 

Les difficultés dans les établissements sont considérables. Les conditions de travail se dégradent. L’inquiétude est réelle et légitime dans l’ensemble des catégories de personnel médical et non médical. Les suppressions et les modifications d’activités, les changements de services, l’incertitude vécue, l’absence de perspectives professionnelles, le manque d’information et de démocratie sont autant des aspects insupportables que vivent trop de personnels hospitaliers. Autant d’aspects qui font naître un sentiment d’exaspération ! Comment cela pourrait être autrement ?

 

Ce qui rapproche les différentes catégories est plus fort que ce qui peut nous opposer: nous oeuvrons tous pour disposer des moyens nécessaires à la meilleure prise en charge des patients et des résidants dans un cadre de travail favorable à la valorisation de nos capacités et savoir faire professionnels.

 

Les corps de direction n'ont pas à pousser la loyauté jusqu' à avaliser et justifier des mesures contraires aux besoins du public accueilli. Leur intérêt de salarié est d'abord de défendre leur outil de travail sans tomber dans le piège de la division artificiellement entretenue par les décideurs politiques. Leur responsabilité et leur obligation de fonctionnaire est de servir l’intérêt général et non pas les intérêts particuliers des promoteurs du libéralisme économique.  Par leur connaissance approfondie des dossiers, ils ont un rôle majeur à jouer dans l'ouverture de réflexions et de pistes de travail novatrices allant dans le sens de la création de richesses économiques et sociales plutôt que de leur réduction, voire leur destruction"....

 

Nous considérons que le gouvernement porte la responsabilité totale et entière du climat social très tendu actuel.                                                                                               Montreuil, le 26 mars 2010

 

HUMOUR : Communication - Procédures - Hiérarchie
Pour une vie professionnelle réussie : méditez ces 3 leçons

 

1°) Communication :

Un homme entre dans la douche au moment précis ou sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.

La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée : C'est Laurent, le voisin de palier.

Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance : "Je te donne 800 € immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre".

Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.

Il l'admire à loisir, puis lui tend 800 €.

Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d’œil, elle remonte dans la salle de bain.

Son mari, encore sous la douche, lui demande : "C'était qui ?"

"C'était Laurent" !

"Super, il t'a rendu les 800 € qu'il me devait ?"

Morale n°1 :

Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.

 

2°) Procédures :

Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.

Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.

Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.

Elle le regarde et lui dit : " Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129?"

Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.

Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d'un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui demande: " Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?"

Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.

Les voilà arrivés au couvent. La nonne descend de la voiture sans dire un mot.

Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible, à la recherche du Psaume 129.

Psaume 129: " Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"

Morale n°2 :

Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs ...

 

3°) Hiérarchie :

Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.

Ils la frottent et un génie s'en échappe.

"D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".

L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant : " A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie"

Et pouf, l'employée de bureau disparaît.

Le représentant s'avance à son tour : "A moi, à moi ! Je veux siroter une Pina-Colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves!"

Et pouf, le représentant disparaît.

" C'est à toi " Dit le génie en regardant le directeur du personnel : "Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner..."

Morale n°3 :

En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier…

 

PETIT DICTIONNAIRE DE TRADUCTION DE LANGUAGE

ENTRE LES SALARIES CGT ET LA DIRECTION :

 

SALARIES CGT
DIRECTION

Sans emploi

En recherche d’emploi

Plan social - Plan de redressement

PRE (Plan de retour à l’équilibre)

Présentation

Concertation

Intempéries

RTT choisis

Jours fériés

Rappels à domicile

Congés maladies

Fainéants  - Tire au flanc

Addiction

Soustraction

Corvéable à merci

Disponibilité

« Kleenexité »

Flexibilité

Suppression d’un cadre

Agrandissement de bureau

Décloisonnement

 

CHSCT

Absence permanente du directeur

CDD

Chômeurs à Date Différée

Licenciements

Restructuration

Main basse - OPA

Fusion

Bakchich - Pot de vin

Dépassement d’honoraire

Revalorisation

Aumône

Fonctionnaire

Parasite

Travailleurs

Coût

LES BREVES

 

REGLEMENT, REGLEMENT… :

Dans le guide de l’agent, il est stipulé que : « le planning est établi par mois, doit être porté à la connaissance de chaque agent 15 jours au moins avant son application ».

Il est des cadres qui dans cette lecture ont cru lire « le 15 » au lieu « de quinze jours au  moins avant son application», à tel point que soucieux d’être réglo … mettent le planning sous enveloppe lorsqu’ils sont absents le jour fatidique, ou lorsque celui-ci tombe un week-end, tout en n’oubliant pas d’écrire sur l’enveloppe : «à ouvrir le 15» !!!

 

PRISE DE CONTACT :

Le 10 février 2010, monsieur Gauthier, remplaçant du directeur de site de Valognes, avait invité toutes les organisations syndicales afin de faire le point et d’échanger sur les différents dossiers en cours sur le site.

A notre grande surprise, seul le syndicat CGT était présent à cette réunion !

C’est à croire que les « rouges terres » sont difficiles à gravir, ou bien que les problèmes de « la ferme »  ne les intéressent pas trop, sauf au moment des élections bien sur, cela va de soi.

 

MOTIVATION :

Ce même jour, Monsieur Gautier s’est « plaint » de l’absence de la CGT aux réunions du groupe de travail sur la mise en place d’INTRANET et d’ajouter qu’il n’y avait plus que la page de présentation de la CGT qui manquait dans « l’espace partenaires sociaux » sur la page découverte de notre établissement.

Nous lui avons fait part de notre surprise puisque notre organisation a assisté aux deux réunions où elle a été invitée. Quand à la page de présentation de la CGT, nous lui avons promis que nous la finaliserions dans les plus brefs délais !

Lorsque nous sommes allés le lendemain à la découverte de cet espace partenaires sociaux…quelle ne fut pas notre surprise de constater qu’un seul syndicat avait commencé la travail… nous n’étions pas donc pas les derniers… Pourquoi cette méprise ? A t’il confondu avec une autre organisation syndicale absente lors de la deuxième réunion ? A t’il simplement voulu nous « booster » pour l’élaboration de cette page de présentation ? Nous n’avons pas vraiment besoin de cela ! 

 

MEFIONS NOUS DES APPARENCES !:

Il est des gens, à qui de prime abord, l’on donnerait « le bon dieu sans confession » et qui en définitive se révèlent être comme les plantes carnivores : elles cachent leur véritable nature sous des apparences trompeuses.

Notre nouvelle directrice des soins déclarait lors de nos premières rencontres :

« Il faut savoir : bien se parler, s’écouter, se respecter. »

Nous ne pouvions que souscrire à ces principes qui pouvaient changer la donne et tirer un trait sur nos tumultueuses relations d’avec son prédécesseur.

Si les deux premières fois, elle semblait avoir mis en application ses préceptes, on a rapidement pu constater qu’il existait un écart entre ce qu’elle disait et ce qu’elle décidait, allant même jusqu’à proposer un poste de jour sur le site de Cherbourg à un agent qui désirait un poste de nuit sur le site de valognes.

Le masque est tombé les fois suivantes, elle a ouvertement dérogé ces principes :

Se respecter :

Lorsqu’elle est arrivée dans la salle de réunion, elle a dit bonjour aux personnes présentes, mais elle n’a serré la main que des cadres !

Elle a coupé court à l’entretien en déclarant qu’elle devait partir pour une réunion sur Cherbourg… La bienséance aurait voulut qu’elle nous en informa dés le début de l’entretien… Ce qui nous aurait permis d’aller à l’essentiel !

Savoir s’écouter :

Avant même que les agents ne s’expriment, elle les a considérés comme coupables des faits qui leur étaient reprochés …leur dénuant la présomption d’innocence (et ils l’étaient)!

A chaque fois qu’ils cherchaient à s’exprimer, elle  les a interrompus en les incriminant.

Bien se parler :

C’est bien de vouloir mettre en avant les problèmes de bientraitance et de maltraitance, à condition de ne pas se servir de «boucs émissaires »… et de ne pas être soi-même maltraitant par ses paroles, ses actes, ses décisions.

La maltraitance n’est pas toujours celle que l’on décrie et les maltraitants ne sont pas toujours ceux que l’on croit! Il serait bon, aussi, qu’elle prenne en compte la souffrance des personnels due à l’institution et à certaines règles de management ! Cela éviterait bien des catastrophes !

 

METHODES NOUVELLES ?:

Les agents qui réveillent les hospitalisés ou les résidents la nuit, pour changer leur couche saturée d’urines ou remplie de selles, seraient  des « maltraitants » ! (Dixit notre nouvelle directrice de soins.) Le sommeil des patients est réparateur et primordial, a t’elle déclaré... personne ne la contredira. On peut limiter les soins la nuit, c’est en général ce que tous les soignants essayent de faire ! Doit-on bannir tous les soins de nursing la nuit, pour préserver le sommeil au maximum ? Ce serait faire acte de bientraitance ! Mais que doit-on faire de tous les préceptes sur l’hygiène et la prévention des escarres que l’on nous a enseignés dans nos instituts de formation ? Doit on laisser s’installer mycoses et autres troubles cutanés ? Ce ne serait pas faire acte de bientraitance ! Lourd dilemme ... qui se pose à nous. Ce n’est pas en décrétant que : réveiller un patient ou un résident la nuit est un acte de maltraitance, que l’on va faire avancer les choses. Certains soins la nuit sont indispensables, primordiaux, voire vitaux. De telles affirmations gratuites sont déstabilisantes pour les personnels qui travaillent la nuit ! C’est aussi un manque de respect !  

 

CHANGEMENT SAUVAGE DES REGLES INSTITUTIONNELLES ! :

Il est des gens qui prônent le respect, le bien se parler, le bien s’écouter et qui dans les faits, appliquent tout le contraire : Le 11 mars dernier, nous avions une entrevue avec le DHR et la DSSI au sujet du non renouvellement d’un 80% d’une Aide soignante d’un des services de soins de suite du site de Valognes. Un refus sans motivation, alors que la cadre du service avait donné un avis favorable et que le projet social de l’établissement 2009/2012 prévoit le maintien des temps partiels en place  et notamment les 80% et 90%. Un mail sur ce sujet avait été adressé au DRH, le 1ier mars et était resté sans réponse. Ce sont deux personnes arrogantes, à la limite de l’agressivité qui nous ont reçus, sans doute parce que leur argumentation ne tenait pas la route : « Ce n’est pas la cadre du service qui doit donner son avis, c’est désormais le cadre de pôle » (Vous changez les règles institutionnelles de façon unilatérale et sans en informer personne !).  « Si l’on n’a pas accepté la poursuite de ce 80%, c’est afin d’effectuer un rééquilibrage au sein du pôle ! » (Montrez nous les chiffres de ce rééquilibrage....) « Je ne les ai pas avec moi » !   (C’est bizarre de venir à une réunion sur un sujet précis et de ne pas amener les documents concernés.)...

La cadre du service ayant commis un crime de « lèse-majesté » en donnant un avis favorable, le service va être « puni » car : « c’est un service cloisonné ! » (sic) (mais, c’est un service où il y a une bonne entente et un très bon esprit d’équipe...) C’est bien ce que je dis, c’est pour cela qu’il faut le décloisonner !  (les personnels de ce service apprécieront.)

Comme vous pouvez le constater, on est bien loin du respect, du bien se parler, et du bien s’écouter ! 

 

FLICAGE AU H.A.D.:

Plusieurs agents du service d’HAD du site de Valognes (Hospitalisation à domicile) dénoncent un « flicage » fréquent de leur travail. Cela va de la surveillance de leur vitesse sur la route, celle d’un arrêt à une boulangerie pour s’acheter un sandwich ou quelques viennoiseries ou la fouille minutieuse des véhicules à la recherche de miettes alimentaires.

Est-ce une découverte fortuite ou est-ce une surveillance commandée et organisée ?

Nous pencherons plutôt pour la deuxième solution, puisque des menaces ont été proférées depuis !

Un des protagonistes de ce flicage  a même  affirmé avoir constaté un dépassement de la vitesse autorisée de plus de 40 km/h (sic).

L’équipe de direction est elle tombée si bas, pour en arriver à de tels agissements ? Jusqu’où iront-ils ?  Les personnels sont excédés par ces méthodes  peu reluisantes, alors qu’ils font consciencieusement leur travail. Ils préfèreraient que la direction utilise son temps à améliorer leurs conditions de travail : Installation de filets de protection dans les voitures, début des travaux de leurs nouveaux locaux, aide à l’installation de chaînes sur les véhicules lors des épisodes neigeux…. Nous n’avons pas tous les mêmes priorités !

 

ONT-ILS UN CŒUR ?:

C’est toujours un moment douloureux lorsqu’un collègue décède …c’est encore plus pénible lorsqu’il a mis fin à ses jours … et encore plus regrettable lorsqu’il l’a fait pour des raisons de travail ou de service. On culpabilise, on se pose beaucoup de questions, on cherche des responsables… Des responsables, il y en a, c’est certain et l’expertise indépendante demandée par le CHSCT tentera de faire toute la lumière sur ce tragique événement. Ce qui est révoltant, c’est que les agissements de certaines personnes aient pu entraîner cet acte irréparable ! nous espérons seulement que ces personnes regrettent amèrement les conséquences de leurs actes. Mais nous n’en sommes pas persuadés… quand on sait que la direction à deux reprises a refusé la proposition de faire une minute de silence en mémoire de notre collègue disparu : une fois à la fin du CHSCT extraordinaire demandé pour faire le point sur ce tragique événement, le mercredi 17 mars et le lendemain lors de la réunion sur le plan de retour à l’équilibre organisée à l’EHPAD du gros hêtre à octeville. La question qui nous trotte dans la tête : Pourquoi ce refus ? N’ont-ils pas de cœur ? Nous vous laisserons répondre à cette question ! Où sont l’humanité et le respect ?

 

MENACES :

Le Directeur général en avait trop sur le cœur, lors du CTE du 30 mars dernier, il a fait une déclaration liminaire. C’est avec une certaine émotion dans la voix qu’il a lu le petit texte qu’il avait préparé. Etait-ce pour nous parler de l’événement tragique qui a eu lieu dernièrement… eh bien non ! C’était une déclaration de menace et de défiance envers les quatre organisations syndicales : « Elles doivent cesser toutes attaques écrites ou verbales envers les cadres et la direction, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement. Tous nouveaux propos diffamatoires pourront faire l’objet de poursuites».

Avait-il peur de ce qui pourrait être dit lors du rassemblement en mémoire de notre collègue Alain BONNET, qui devait avoir lieu le lendemain ?  Avait-il des craintes que les personnels crient ce qu’ils ont sur le cœur ? C’est possible ! Mais le silence digne et imposant du personnel lors de ce rassemblement les a mis encore plus mal à l’aise que si nous leur avions crié toute notre rage !

 

AUPRES DE NOTRE ARBRE, NOUS VIVONS HEUREUX:

Afin de créer un « patio » dans le cadre de la création de l’unité de soins de suite pour patients désorientés (unité cognitivo-comportementale), dans l’ancien service de maternité sur le site de Valognes, la direction n’a pas trouvé mieux que de condamner à disparaître un marronnier bicentenaire … Alors que la place ne manque pas à côté ! Nous avons fait part de notre désapprobation à ce funeste projet… ce qui a beaucoup fait rire la direction et certaines organisations syndicales : l’arbre bicentenaire, il n’en ont rien à faire !

Cet arbre séculaire, représente pour nous plus qu’un symbole : la vocation principale du site de Valognes étant la prise en charge des personnes âgées ! S’il ne respectent pas les vieux arbres, comment peuvent-ils respecter les personnes âgées et à fortiori les personnels !

 

Déclaration des IADE lue devant le Conseil d’Administration le 1ier avril dernier.

 

Monsieur le Président, Monsieur le Directeur, Mesdames, Messieurs les membres du Conseil d’Administration,

Le jeudi 11 mars denier, notre collègue Alain Bonnet a été prié de ne plus exercer sa fonction d’infirmier anesthésiste par une mesure de suspension.

Quels actes graves ont motivé cette décision et l’urgence de son application ?

Une telle mesure ne doit-elle pas être prononcée qu’en cas de faute grave ou d’une condamnation pénale ?

Nous réclamons la transparence sur les actes de mise en danger, ces fautes graves dont Alain aurait été coupable.

Nous demandons également la transparence sur les moyens employés , la manière dont Alain a été prévenu de cette sanction.

Qui a dit quoi ? Qui a fait quoi ? Qui a écrit quoi ?

Nous ne reprendrons sereinement le travail que lorsque la lumière sera faite sur ces interrogations.

Nous ne souhaitons plus travailler dans ce climat de suspicion, de questionnement, de remise en cause perpétuelle de nos compétences et de nos valeurs.

Le doute s’amplifie.

Comment appréhender notre avenir professionnel si aucune réponse n’est apportée ?

Dispose t’on au CHPC du pouvoir de juger et de condamner sans avoir permis à l’accusé de se défendre ?

Mesdames, messieurs, certains médecins et l’encadrement vous diront par des circonvolutions qu’ils ne souhaitaient pas sanctionner Alain, mais soi-disant l’entendre pour l’aider.

DOMMAGE ! Le lendemain, il s’est pendu !

Nous avons été aveugles, lâches et sourds depuis trop longtemps et sommes coupables d’avoir accepté ce que dénonçait Alain : du HARCELEMENT.

Le harcèlement que dénonçait notre collègue fait partie de notre quotidien.

Est-il normal de venir travailler et de se sentir dénigrés, déstabilisés, parfois humiliés, déconsidérés dans notre fonction d’infirmiers anesthésistes ?

► Infirmiers anesthésistes légalement reconnus par un décret de compétences dans le champ médical d’application de l’anesthésie.

Dans un lieu comme l’hôpital, on s’attendrait à trouver de l’empathie et du soutien, que nenni, on vos enfonce, on vous coule, on vous saborde !

Nous vous demandons, Monsieur le Président, Monsieur le Directeur, Mesdames, Messieurs les membres du Conseil d’Administration, aide et assistance pour que la lumière soit faite sur cette stratégie.

Sachez qu’elle n’est que le point d’orgue d’autres situations aussi difficiles vécues dans d’autres services.                                                                              L’équipe IADE

Chanson : « Que c’est beau le boulot !»

d’après Jean FERRAT (Que c’est beau la vie !)

 

Jean FERRAT nous a quittés et déjà ses chansons sont reprises !

 


Le vent dans tes cheveux blancs

La retraite à l’horizon

Peu de points et pas d’éch’lon

Que c’est beau, c’est beau l’boulot.

 

Un poisson qui fait un rond

Dans son bocal à la con

Te fait penser au dirlo

Que c’est beau, c’est beau l’boulot.

 

Tout ce que j’ai failli perdre

Tout ce qu’ils m’ont enlevé

Aujourd’hui me monte aux lèvres

En cette fin de société.

 

Un bloc ouvert toutes les nuits,

Un planning qui te poursuit

Un p’tit coup d’fil au dodo

Que c’est beau, c’est beau l’boulot.

 

Du travail toute la journée

Sans regarder les fériés

Toujours tu s’ras sacrifié

Sur l’autel de ton boulot ;

 

Mais ceux qui tremblent et palpitent

Tous ceux qui luttent et se battent

Tous ceux qui l’ont cru trop vite

A jamais loin des syndicats

 

Peuvent encore se parler

Peuvent encore se lever

Et surtout peuvent chanter

Que c’est beau, c’est beau la Cégété !


 

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