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  • : Le blog de syndicat cgt chpc
  • : Blog d'informations et de communications du Syndicat CGT du Centre Hospitalier Public du Cotentin (sites de Cherbourg -Octeville et de Valognes, département de la Manche)
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 13:06

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AU SOMMAIRE DANS CE NUMERO :

  • NOTRE DESSIN HUMORISTIQUE 
  • Editorial : Nos vœux pour 2014 « Pour un réel changement » !
  • « Ma liberté de signer » inspirée de la chanson de Florent Pagny « ma liberté de penser »
  • LES BREVES

 

Editorial :   NOS VŒUX POUR 2014 , 

« POUR UN REEL CHANGEMENT »  !

 

Nombre de directeurs du CHPC sont passés dans les services pour souhaiter un joyeux Noël aux personnels, 140 galettes des rois ont été distribuées en ce début d’année 2014 aux personnels dans les unités. La direction du CHPC chercherait-elle à profiter de cette période de « trêve des confiseurs » pour tenter de se redonner une meilleure image dans une opération séduction ?

Si oui, elle serait bien naïve de croire que cela va suffire à faire oublier ce qu’elle a fait ou a tenté de faire passer en force tout au long de l’année passée :

  • Réorganisations de services à la hussarde, sans aucune concertation avec les personnels concernés, ni empathie pour les personnes soignées : réorganisation des services de chirurgie, de pneumologie, du pôle mère/enfant, mise en place du pôle hygiène…
  • Diminution du nombre de jours RTT uniquement pour le petit personnel,
  • Mise en place de rythmes de travail en 12 heures pour raisons économiques avec diminution d’effectifs
  • Réduction de 150 postes de contractuels
  • Perte du ¼ d’heur de repas
  • Elargissement de la période pour la prise des congés annuels d’été
  • Stagiairisations à minima

Ne soyons pas dupes de ce semblant de sollicitude de la direction envers les personnels. Car malgré la « pause » imposée par le ministère en attendant l’expertise de l’IGAS (inspection générale des affaires sociales) et la mission d’appui, le directeur général continue ses restructurations à marche forcée, de façon despotique, sans prendre en compte l’avis des personnels concernés, sans se soucier des dégâts sur leur santé physique et mentale et en essayant de bloquer par tous les moyens les expertises demandées par les représentants du personnel, notamment celle sur les 12h.

Nous avons pu constater les manœuvres et stratagèmes employés par le directeur général pour mettre en essai les 12h dans trois services pendant trois mois, alors que le ministère n’autorisait que l’essai dans le service de maternité. Ce forcing, malgré l’injonction du ministère de surseoire à l’application unilatérale du plan de la direction pour le retour à l’équilibre budgétaire jusqu’aux résultats des expertises, en dit long sur l’état d’esprit du personnage. L’autoritarisme est sont seul credo, et même si par moments, il tente quelque « opération séduction », par certaines attentions (galettes des rois), par de beaux discours ou en appelant certains  agents par leur prénom, c’est pour mieux tromper les personnels, pour arriver à ses fins.

L’avis des autres, il n’en tient pas compte, il n’en a cure. Le dernier exemple en date : la mise en place du pool hygiène sur le site Pasteur de Cherbourg. Malgré un avis unanimement négatif  du CTE le 6 décembre, il impose la mise en place de ce nouveau pool malgré la mise en garde des organisations syndicales pour les raisons suivantes : horaires imprécis, défauts de construction des fiches de poste, cadences infernales, précipitation et absence de concertation dans la mise en place du projet, risque de souffrance au travail… 

Le résultat est sans appel : quelques semaines après la mise en route de ce pool, ¼ de l’équipe (10 agents sur 40) est en arrêt pour souffrance au travail. L’inspection du travail est informée par l’intersyndicale et un CHSCT extraordinaire est demandé en urgence !

La pause demandée par le ministère, n’est qu’un calme apparent avant une nouvelle tempête qui risque fort de se transformer en un véritable cataclysme. En effet , 2014 s’annonce pire encore que 2013. Les mesures gouvernementales votées dans la loi de financement de la sécurité sociale, prévoient une baisse de l’objectif national des dépenses de santé (ONDAM) et de nouvelles économies pour les hôpitaux à hauteur de 440 millions d’€.

La politique gouvernementale actuelle suit les orientations du grand patronat (MEDEF)  dont le but est de réduire les cotisations sociales des entreprises qu’il qualifie de « charges »  pour assurer plus de dividendes aux actionnaires.

Il n'y a aucune volonté politique de renflouer les caisses de la sécurité sociale. Les réductions ou exonérations de cotisations sous prétexte de la compétitivité des entreprises réduisent d'autant plus le budget des hôpitaux et de la protection sociale.

Le ministère de la santé via les ARS (Agences Régionale de Santé) impose des Contrats de Retour à l'Équilibre Financier. Cette pression financière pousse les directions à pratiquer des restructurations et réorganisations,

Comme au CHPC la plupart des directions tentent:

  • Des réductions d'effectif,
  • Des transferts/transformations de postes au détriment des équipes soignantes,
  • Des fermetures de lits et de services.
  • Abusent des Contrats à Durée Déterminée, malgré un protocole national sur la résorption des emplois précaires et sans lesquels les hôpitaux ne pourraient fonctionner.
  • Attaquent des droits négociés ou statutaires comme les RTT, le temps de repas, le temps de travail à temps partiel, l'amplitude horaire de travail journalier.

Toutes ces tentatives portées uniquement sur la masse salariale restent vaines pour répondre au dictat budgétaire ministériel.

Le sous-financement des hôpitaux, notamment de notre région génère la détérioration de  l'offre de soins.

 

Il est temps d'exiger une autre politique, afin de mener à bien notre mission de service public et que soit pris aussi en considération:

Ø      Les difficultés de fonctionnement dans lesquelles se trouvent les hôpitaux.

Ø      Une augmentation significative des budgets.

Ø      Un  mode de financement alternatif à la Tarification A l'Activité  (T2A)

Ø      Le retrait de la loi HPST.

Ø      La reconnaissance professionnelle du personnel, notamment des sages femmes.

Ø      La revalorisation salariale du personnel de catégorie C et l'augmentation du point d'indice.

Ø     La suppression de la précarité.

Ø    

Les moyens existent, mais encore une fois, le choix politique  est de faire payer les plus démunis et de retirer des moyens aux hôpitaux et aux structures médico-sociales plutôt que d’aller chercher l’argent là où il se trouve (33 milliards d’euros de fraude à la TVA, 80 milliards d’évasion fiscale…330 milliards d’euros, c’est le montant des fortunes des 500 français les plus riches, leur progression à été de 25% en un an…)

 

La  coordination régionale CGT santé a donc décidé d'un mouvement de grève et de manifestation régionale pour alerter la population et les usagers et  pour «la création d’un véritable service public de la santé et de l’action sociale et la reconquête de la protection sociale ».

 

Trois rassemblements sont prévus :

  • Un rassemblement à Caen, le jeudi 23 janvier 2014,
  • Un rassemblement à Cherbourg-Octeville, le 18 février 2014
  • Un rassemblement à Alençon, le 18 mars 2014

Des rassemblements qui se veulent les plus large possible. Des contacts avec les autres organisations syndicales ont été pris au niveau régional, mais n’ont pour le moment pas porté leurs fruits. Pour cela, il faut que les salariés, les syndiqués toutes tendances confondues poussent les autres syndicats à s’engager de façon unitaire dans l’action.  

 

MA LIBERTE DE SIGNER

Inspirée de la chanson de Florent Pagny « Ma liberté de penser »

 

Quelque soit la réforme qu’ils ont à proposer,

Gouvernement ou MEDEF, je ne peux rien leur refuser,

Pas besoin de vendre mon âme au diable,

Il y a longtemps que cela est déjà fait

Avec eux, on peut s’arranger,

Je ne me sens pas du tout coupable,

Pourvu qu’ils mettent quelques miettes sur la table,

Et à nos dirigeants quelques bonnes places réserver,

Puisque tout est négociable, mais vous ne m’enlèverez pas,

Ma liberté de signer.

 

Prenez  tous les acquis de nos aînés,

Tout ce qu’ils ont eu tant de mal à arracher,

Par les luttes, et le sang versé,

La retraite, la Sécu, le statut des fonctionnaires,

Le code du travail, le salaire minimum,

Je n’y suis pas  plus que  cela attaché,

Tout ce qui compte pour moi, c’est d’avoir les présidences,

De la Sécurité sociale et d’autres instances à partager,

S’il y a quelque chose à glaner,

Même si cela m’donne mauvaise conscience, vous ne m’enlèverez pas,

Ma liberté de signer.  

Ma liberté de signer.

 

Je peux d’emblée mettre le stylo sur la table

Je suis habitué à me faire arnaquer

Baisser mon froc, j’en suis capable

Vous ne m’enlèverez pas ma liberté de signer 

 

Quitte à tout vendre et tout solder,

Du moment que mes petites affaires s’arrangent,

A mes adhérents je n’ai pas de comptes à rendre,

Ils ont l’habitude de se faire flouer,

Avaler des couleuvres ils sont capables,

Et même si de la CFDT s’en vont par milliers ,

Rejoindre SUD ou la CGT,

Puisque tout est négociable, mais vous ne m’enlèverez pas,

Ma liberté de signer.

Ma liberté de signer.

 

PS : C’est aussi valable pour d’autres signataires inconditionnels !!!

LES BREVES

NEGOCIER A TOUT PRIX (1) !: Négocier le poids des chaînes !

C’est désormais devenu une habitude de la CFDT du CHPC, de lâcher les actions intersyndicales au moment crucial.  Ce ne sont pas les justifications vaseuses servies dans leurs derniers tracts qui ont pu nous convaincre du bien-fondé de leur détestable habitude.

Mais, qu’est qui peut bien motiver de tels agissements ?

Est-ce la pression de la hiérarchie CFDTiste  au niveau départemental, régional ou national?

Ce ne serait pas étonnant tant au niveau national la CFDT est coutumière du fait : Faut-il rappeler 2003 et la réforme des retraites où au plus fort du mouvement, la CFDT se retire du mouvement et signe le texte de la réforme qu’elle combattait quelques jours auparavant, sous prétexte d’avoir obtenu quelques « avancées » (quelques miettes au regard de ce que tous les salariés ont perdu ce jour là ! ). Au niveau local, faut-il rappeler la négociation des 35 h en 2002 sur le site Pasteur et la signature prématurée de la CFDT empêchant les autres organisations syndicales de négocier un meilleur accord. Les exemples sont légion ! On se demande comment les salariés peuvent encore faire confiance à ce syndicat ! Au fait, cela veut dire quoi ce sigle CFDT : Confédération des Fossoyeurs Du Travail ?

A force de reculades, on en arrive à se demander s’ils ne seraient pas capables de signer  pour le retour de l’esclavage sous prétexte de pouvoir négocier le poids des chaînes !

 

NEGOCIER A TOUT PRIX (2) !: Comme dans un mauvais film !

Il semblerait que la décision de la CFDT du CHPC de quitter l’intersyndicale soit due à des pressions de sa « hiérarchie ».

Comme dans un mauvais film d’épouvante, certaines personnes, ont cru apercevoir un « revenant » hanter les locaux syndicaux de la CFDT du CHPC : un grand type mince à la chevelure ondulée et à « l’allure inquiétante » (probablement un  « zombie » !) qui ressemblait vaguement à l’ancien secrétaire de la section locale, parti bosser pour son syndicat sur la capitale.

On ne sait pas ce qui s’est réellement passé ( peur, menaces, chantage… ?), mais quelques heures plus tard, nos « camarades » décidaient d’abandonner la lutte à nos côtés et affichaient dans un tract (visiblement dicté par ce revenant, tant il nous rappelle son style personnel) leur volonté de retourner négocier quelques « miettes » avec le directeur afin de pouvoir signer cet accord qu’ils dénonçaient, avec nous, quelques jours auparavant.

Mais qu’est-ce qui a  bien pu motiver le retour de cet « inquiétant personnage » revenu « d’outre-tombe » et le revirement aussi brusque qu’inattendu de nos « partenaires » ?

Un appel au secours d’un « camarade directeur » membre du SYNCASS CFDT, qui aux abois, et ne sachant plus que faire pour faire plier la « base » a trouvé cette solution machiavélique ?

Il faut dire qu’il y avait urgence, car au 31 décembre, la loi sur la représentativité, nous aurait permis de dénoncer cet accord minoritaire. L’intervention des élus socialistes au ministère à coupé l’herbe sous le pied de ces « magouilleurs ».

 

LE PROGRES  N’ATTEND PAS ! :

Encore une fois la bêtise n'a pas de limites.

En effet, dernièrement, le bureau médical du service des urgences du site de Valognes était en réfection complète.

Les travaux ont commencé par la peinture de toute la pièce, mais la fenêtre simple vitrage, qui fuit depuis des années, n’a pas été changée.

Le sol d'origine a été percé et après négociations le personnel a obtenu la réfection du revêtement de  sol.

Mais,  OH SURPRISE ! Par manque de matière première (lino) seule la moitié de cette pièce de  12 m2  a été refaite !

 

MEDECIN INTERIMAIRE : CAPRICE DE STAR !

Dimanche 17 novembre 2013 : Un médecin intérimaire arrive aux urgences de Valognes pour prendre sa garde le lendemain matin à 8h. Il demande à être hébergé pour la nuit. Une chambre lui est proposée dans l’ancien logement du directeur qui est entièrement vacant. Prétextant l’absence de toilettes dans la chambre, il demande a bénéficier d’une chambre d’hôtel sur  Cherbourg … et ceci  rapidement car il est fatigué !

Le Directeur général, pourtant prompt à exiger des économies de la part du petit personnels, n’a pas hésité à valider cette exigence comparable à un caprice de Star ! Quand on nous promet des efforts de la part du corps médical …on ne voit toujours rien venir ! 

Comme quoi, l’équité entre les différentes catégories de personnels n’a pas encore trouvé sa place dans la tête du directeur général. L’abolition des privilèges proclamée en 1789, reste encore à conquérir deux siècles plus tard…

 

RAPPELS INTEMPESTIFS : BEAUCOUP DE PERSONNES REVEILLEES POUR RIEN !

Samedi 16 novembre,  5h du matin : une IDE des urgences de Valognes  appelle pour dire qu’elle ne pourra venir au travail. La Cadre de garde de nuit est prévenue afin qu’elle puisse la remplacer ou pour qu’elle trouve une autre solution (fermer le SMUR si besoin). L’équipe lui a surtout recommandé de ne pas appeler les collègues avant 8 h 30 afin de ne pas réveiller conjoints et enfants un samedi matin. Finissant sa garde à 7h  et après avoir appelé l’administrateur de Garde elle fit fi de la recommandation de l’équipe de nuit, elle n’hésita pas à appeler, dès 6h50 au téléphone, les personnels du service en repos ce jour là, réveillant ainsi, conjoints et enfants dans leur profond sommeil … Tout cela pour rien, puisqu’elle n’a réussi à convaincre personne de revenir. Résultat le SMUR  de Valognes a été fermé. Bravo le respect !

 

VERS UNE CONVENTION AVEC LA SNCF ?:

Depuis quelques années déjà, de nombreuses activités sont transférées de l’hôpital de Valognes vers celui de Cherbourg : lingerie, cuisine… et se sont accélérées depuis la fusion des deux établissements : laboratoire, HAD, pharmacie… mettant de plus en plus de personnel et de véhicules de transport sur la route, dans les deux sens. Au delà du fait que nous sommes toujours septiques sur les économies réalisées, par cette phagocytose progressive, et les inconvénients  apparus, lors des épisodes neigeux, nous déplorons, outre le temps perdu sur la route, l’incidence de ces contestables décisions sur le bilan carbone de l’établissement et la santé de la planète.

Nous avons déjà proposé, pour les différentes navettes, un investissement progressif dans l’achat de véhicules électriques… mais notre direction semble être plus encline au despotisme qu’a l’écologie.

Peut-être faut-il se tourner vers une convention avec la SNCF pour organiser tous ces transports par le rail avec une extension des voies des gares vers les deux sites ? Linge, repas, pharmacie, personnels, patients et visiteurs pourraient être acheminés en toute sécurité entre les deux sites. Finis les problèmes de stationnement autour du site Pasteur, les embouteillages,… « Avec la SNCF comme avec la CGT, toujours une bonne idée d’avance !!! »

 

BARRES DE TRACTION : Cher ou pas cher ?

Lors du CHS-CT du site de Valognes du 09 décembre 2013, le pharmacien venu présenter le projet de réorganisation de la pharmacie, déjà mise en place depuis plusieurs semaines, a déclaré : «équiper les chariots de transport de médicaments de barres de traction ne coûte pas cher ! »

Nos bras et les barres de traction en sont tombés ! Quèsaco ? Cela fait des années que les différentes directions nous serinent qu’elles sont d’un coût exorbitant, et les achètent de façon parcimonieuse, étalées sur plusieurs années,  afin d’équiper les différents containers, chariots  et armoires de transport du site de Valognes. Il ont même profité du handicap de certains agents pour bénéficier du fond pour le handicap afin d’équiper certains chariots de ces coûteuses barres de traction.

Alors, nous aurait-on menti durant toutes ces années ? Ou, est-ce le pharmacien qui pour mieux vanter son projet  essayerait de nous rassurer en racontant n’importe quoi ?   

Il nous faudra éclaircir ce point.

 

PRETEXTES ET SUSCEPTIBILITES :

Monsieur Elisabeth, directeur, serait-il susceptible ?

Le 15 octobre dernier, il nous donnait rendez-vous dans son bureau du site de Valognes afin d’évoquer le cas d’un agent. Toujours soucieux des agents du CHPC en général et de la plupart des agents en particulier, nous nous rendons à ce rendez-vous, un peu interrogatifs. Après nous avoir informé de ses intentions concernant l’agent en question, nous avons constaté que le véritable objectif du directeur était d’évoquer un article du « Libre Penseur » le concernant et intitulé :  

 

« IRONIE ? » et de nous demander ce que voulait signifier les points de suspension entre : « Monsieur Elisabeth, directeur » et « précise : »,  en supputant une quelconque mise en cause de ses diplômes et de ses compétences. Courroucé par son interprétation sur ces trois points de suspension, il ajouta qu’il était le plus diplômé de tous les directeurs du CHPC !

Le « Libre Penseur » étant un travail collectif et n’étant pas les rédacteurs de l’article en question nous sommes restés quelque peu dubitatifs d’autant que ces points de suspension n’avaient pas attiré l’attention du comité de rédaction lors de la lecture avant publication.  

Mais, qu’il se rassure, l’auteur de l’article a simplement placé les points de suspension pour éviter de noter : directeur des services économiques et logistiques … (auparavant) du site de Valognes, etc…, et voulait éviter ainsi de tout noter, de se tromper et d’en oublier.

Comme quoi, trois points de suspension peuvent parfois servir à révéler la vraie nature des personnes qui nous entourent !

 

UN STAGE « HUMANITUDE » ET « BIENTRAITANCE » POUR LE DIRECTEUR GENERAL ET L’EQUIPE DE DIRECTION  :

« La bientraitance est une démarche globale dans la prise en charge du patient, de l’usager et de l’accueil de l’entourage visant à promouvoir le respect des droits et libertés du patient, de l’usager, son écoute et ses besoins, tout en prévenant la maltraitance. Cette démarche globale met en exergue le rôle et les interactions entre différents acteurs que sont le professionnel, l’institution, l’entourage et le patient, l’usager. Elle nécessite un questionnement tant individuel que collectif de la part des acteurs. »

La "Philosophie de soins de l'humanitude" basée sur les concepts de Bientraitance, de Règles de l'Art dans le soin, regroupe un ensemble de théories et pratiques originales pour :

-         rapprocher le soignant et le soigné dans leur humanitude

-         améliorer les soins et le prendre soin des personnes en établissement et à domicile

-         accompagner ainsi les personnes âgées dans la tendresse et le respect de l'autonomie, debout, jusqu'à la fin.

Comment mettre en œuvre tous ces principes, dans le cadre actuel d’économies à tout prix et de toutes ces décisions que la direction nous impose et qui aboutissent inexorablement à une dégradation des conditions de travail des personnels, d’accueil et de prise en charge des patients. L’autoritarisme de la direction, l’absence d’un véritable dialogue social, l’absence de concertation des personnels et de leurs représentants dans les différentes restructurations en cours (pôle mère/enfant, chirurgie, pôle hygiène, pneumologie…), le passage en force pour imposer les 12h dans plusieurs services, la diminution de RTT…, représentent une forme de maltraitance de la direction tant elle génère une souffrance au travail des personnels.

La direction, obnubilée par les chiffres et par sa volonté de réduire à tout prix le déficit de l’établissement, en oublie le rôle essentiel d’un hôpital, les principes même de « bientraitance » et d’humanité et en arrive à être « maltraitante » envers ses propres personnels.

Nous leur conseillons donc de  s’inscrire au plus vite à un stage « Humanitude et Bientraitance » afin qu’ils retrouvent un peu d’humanité.

 

LE DIALOGUE SOCIAL VERSION DIRECTEUR GENERAL : Du pipeau !

Le mot dialogue social, dans la bouche du directeur général, n’a désormais, pour nous, plus aucun sens…comme d’ailleurs la plupart de ses paroles, qui ne sont que tromperies et mensonges. La preuve, lors d’un récent CHSCT sur le site de Cherbourg, il s’est « lâché » et a déclaré : "Cela fait longtemps que je sais que l'on ne change pas les hommes, ce que l'on change, ce sont les organisations qui alors contraignent les hommes". Cette phrase, résume à elle seule, l’état d’esprit du personnage pour qui le dialogue social n’est qu’une façade, destinée à mieux faire passer les  pilules amères de son autoritarisme exacerbé.

Mais l’homme n’est pas à une contradiction ou à un mensonge près, car bien que la phrase soit enregistrée par un dictaphone, il refuse qu’elle soit notée au procès verbal de la réunion sous prétexte que « l’on a pas à interpréter ses propos ».

Une chose est sûre, c’est qu’il y a un peu de vrai dans sa déclaration : il y a des hommes que l’on ne change pas et face à un despote, il n’y a que l’action concertée de tous pour l’empêcher de nuire et le contraindre …à partir !

 

LECONS DE SYNDICALISME :

Début décembre, la CGT, par le biais de sa secrétaire générale, adressait un mail au directeur pour dénoncer le gel des mises en stage sur 2012 et le peu de mises en stages pour l’année 2013 (13 agents nommés au 1ier septembre). Elle exigeait que les 30 autres mises en stage, qui devaient avoir lieu le 1er décembre, le soient réellement à cette date et pas repoussés courant 2014 comme le précisait une note de service informant de l’organisation des concours.

Dans sa réponse, le directeur note que: « Le ton de votre message et l’emploi du verbe « exige » me paraissent déplacés dans le contexte actuel du  CHPC .»

C’était couru d’avance: on n’exige rien d’un despote, lui seul, est en « droit » d’exiger des autres !

La suite de sa réponse ressemble à s’y méprendre à une leçon … de syndicalisme, où seul lui a raison et les autres ont tort :

  • tort de ne pas avoir signé sa proposition d’accord local, maintenant, il peut faire ce qu’il veut !
  • tort car « la proposition d’accord local incluait une « vague » de mises en stages » (43 sur 600 contractuels, une minuscule vaguelette !!!)
  • tort d’avoir médiatisé la situation du CHPC, en donnant « une image conflictuelle négative » (n’y a-t-il pas participé allégrement !)
  • « ma porte reste ouverte… car je reste partisan d’une démarche d’accord responsable à la hauteur de nos enjeux » (si on ne signe pas, on est pas responsables et pas à la hauteur !)
  • « je connais la situation des agents du CHPC et je regrette qu’elle ne motive pas chacun et chacune à plus de dialogue et de compromis » (vous avez tort de vous entêter !)
  • « Les mises en stage prendront effet le 1er mars 2014 pour les 30 agents concernés » (c’est moi qui décide et qui aura le dernier mot !)

 Nous n’avons pas de leçons de syndicalisme à recevoir d’un autocrate qui se sert de son appartenance syndicale uniquement comme un tremplin à sa carrière et qui visiblement ne connaît plus le sens du mot démocratique contenu dans son sigle.

 

PROVOCATION, MANIPULATION ET MENSONGES :

Lors du CTE du 6 décembre les 4 organisations syndicales se prononçaient à l’unanimité contre les fiches de postes proposées pour les agents du pool hygiène du site de cherbourg. (horaires imprécis, défauts de construction, cadences infernales, précipitation et absence de concertation dans la mise en place du projet, risque de souffrance au travail…les raisons d’un vote contre ne manquaient pas !) Mais l’unanimité des organisations syndicales contre un projet de la direction devait ressembler à « un crime de lèse majesté » qui restait en travers de la gorge du directeur général.

Le directeur convoquait à nouveau  le CTE le 18 décembre sur cette même et unique question, en se basant sur l’article 26 du décret n° 2011-584 du 26 mai 2011 qui permet dans ce cas, le réexamen de la dite question.

Sans aucune modification des dites fiches de poste et sans apport d’éléments nouveaux, il semblait évident qu’il nous faisait perdre notre temps (ce que nous lui avons fait remarquer) et que le vote risquait d’être identique (mais la CFDT, cette fois-ci , s’est abstenue … Cherchez l’erreur !)

A cette occasion, nous avons fait le lien avec la mise en place de l’unité hospitalisation de semaine en neurologie/cardiologie sur le manque de concertation avec les personnels concernés, l’absence à ce jour de fiches de postes et de plannings alors que le service devait ouvrir la première semaine de janvier . Le directeur a nié tous les problèmes relatés par les personnels concernés en mettant en avant le volontariat de ceux-ci.

Comme quoi, la direction, par son autoritarisme et par son absence de concertation,  peut même mettre en difficulté et en souffrance une équipe de personnels volontaires !

Après la provocation, la manipulation, il ne manquait plus que le mensonge pour parfaire le tableau !

 

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